1ère étape pyrénéenne : 2 cols pour se mettre au parfum avant les morceaux de bravoure qu'Anne-Marie redoutent.
Au départ d'Arreau (10h20) où nous laissons la voiture au bout d'1h1/2 de voiture depuis Pau, nous avons au programme le col de Peyresourde puis celui d'Aspin.
Au début, nous longeons une belle vallée, celle de Louron.
La montée est rythmée à chaque kilomètre par des panneaux indiquant l'altitude du lieu, l'altitude du col, le nombre de kilomètre restants et le % du kilomètre suivant. Ca paraît idiot mais psychologiquement, c'est indispensable. Cette portion-ci abordait déjà des pentes à 8%.
Là Anne-Marie appuie sur les pédales pour la portion la plus raide à 9% de moyenne.
On quitte la vallée de Louron en dominant le lac pour virer à gauche vers le Peyresourde qui rejoint de l'autre côté Bagnères de Luchon.
Les chevaux sont en liberté dans des alpages immenses.
Derniers mètres ...
avant le col après 17 kms d'ascension. Et d'un !
En haut la plaque récapitule la pente et la distance parcourue.
Avant de redescendre pour attaquer la 2ème difficulté de la journée, nous faisons une pause crêpes. A 50 c l'une, on s'est laissé tenter.
Deuxième départ d'Arreau en sens opposé pour Aspin après avoir avalé un rapide sandwich au bas de la côte. Toutes les ballades se font pour Anne-Marie à un train de sénateur. Qui a dit : "voyage loin celui qui sait ménager sa monture !". A défaut de monture, ce sont les jambes.
Arreau en fond de vallée.
Philippe, lui est devant et peut ainsi mitrailler tout ce qui passe à sa portée ou donner des conseils aux cyclistes débutants mal positionnés sur leur vélo. Il s'arrête même pour rerégler le vélo d'un étudiant qui faisant une colo dans le coin, profitait de son jour de congé pour faire l'Aspin.
Petit hameau niché au creux des alpages.