C'était prévu au départ comme une journée de repos après la grosse journée au Vignemale.Le beau temps étant de la partie, nous avons décidé d'en profiter pour avancer dans le programme. Comme les jambes étaient lourdes, ce fut l'étape considérée comme la plus facile que nous avons programmée : le col de Marie Blanque.
2 possibilités s'offraient à nous : par Bielle ou par Escot. Au départ d'Arudy, c'est par le bois du Bager afin de dérouler un peu avant d'attaquer le col que nous avons choisi de commencer. La route était très jolie, ombragée et pleine de montagnes russes : parfait échauffement de 25 kms.
Au départ d'Escot pour 9 kms d'ascension, les pourcentages sont très faibles : 3%, 2,5%, 4%, ...
Et plus les kilomètres défilaient et plus les pourcentages restaient faibles. AMarie ne pouvant arrêter son cerveau calculait gravement au fur et à mesure la moyenne de la pente des derniers kilomètres qui prenait des %au fur et à mesure. Et effectivement au 6ème km, il n'en restait que 4, il falait gravir du 12% de moyenne. C'est donc d'un seul coup qu'on a aperçu un panneau : sommet à 4 kms, 11%. Là, on était au coeur de l'action.
A 3 km, 12 %
Et le suprême : à 2km, 13% de moyenne.
Bref, 4 kms sans un mètre de repos : court mais intense.
Autant dire qu'on est heureux d'arriver en haut et de se dire qu'on a finallement choisi le bon côté : le plus dur.
Là-haut, c'était la mecque du cyclisme. Des Espagnols par camion qui arrivaient par l'autre côté. Ils n'avaient donc rien vu. Par contre, au niveau de l'organisation, du grand art : tréteaux chargés de victuailles, ...
camions contenant leurs affaires et matériel de vélo, ...
vélos estampillés à leur nom.
La ligne d'arrivée.