Comme prévu, nous nous attaquons au Mont Ventoux. Certes par Sault, le côté le plus facile, mais tout de même 26kms d'ascension, dont les 6 derniers kilomètres avec des pourcentages relativement sévères. Une ascension qui se fait au début dans la crainte du mauvais temps. En effet depuis notre levé, de temps en temps il pleut. Nous essuyons même au début de la montée un petit orage. Et puis, le soleil voilé est au rendez-vous, comme d'ailleurs un nombre incalculable de cyclistes. On se croirait au tour de France. Des cyclos, des coureurs se côtoient ... sur des engins du dernier cri, de ville, des VTT, un fauteuil roulant ... les langues multiples s'entrechoquent sur la montagne chauve ... Une ambiance.
Anne-Marie s'emploie pour gravir ce sommet mythique.
Philippe effectuant un petit recueillement sur la stèle de Tom Simpson.
Le sommet n'est plus très loin. Anne-Marie va le gravir sans s'arrêter : une première.
Profil du Mont Ventoux à partir de Sault
Arrivée au sommet que faire ? Rentrer directement au camping car ou bien descendre sur l'autre versant. La deuxième solution est adoptée. Nous descendons sur Malaucène. Puis nous prenons la route menant à Montbrun les Bains. Une route parsemée de petites bosses en pleine chaleur. Une bonne souffrance pour des vieux sans entraînement. Mais qu'il est bon de souffrir à travers de tels paysages. Au bout de 5 heures 30 d'efforts et 100 kilomètres plus loin, nous arrivons enfin à Sault. Ouf.
Une petite halte pour remplir les bidons : St Léger du Ventoux dans la vallée du Toulburenc.
Ensuite, pour éviter les bouchons du dimanche, nous avons décidé de remonter tranquillement le lendemain par les gorges du Verdon qu'aucun de nous deux ne connaissait. Aussi, nous avons repris le camping car pour nous avancer un peu. Pause à Riez.